Destitution totale du Conseil de la Transition : Les membres complices des conseillers inculpés pour corruption
Depuis plusieurs mois, le Conseil de la Transition (CPT) est secoué par des révélations accablantes. En dépit des accusations graves qui pèsent sur trois de ses conseillers, à savoir Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire, l’ensemble du conseil semble avoir pris une position compromettante en les soutenant. Ces conseillers ont été récemment inculpés pour des actes de corruption suite à un rapport explosif de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), mais les autres membres du CPT, en acceptant de siéger à leurs côtés, sont désormais considérés comme des complices dans cette affaire. Une destitution totale de ce conseil semble désormais inévitable.
Les faits sont graves. Non seulement ces trois conseillers ont été accusés de corruption, mais ils ont également fait obstruction à la justice, en entravant les enquêtes en cours. L’attitude passive, voire active, des autres membres du CPT face à ces manœuvres est perçue comme une complicité évidente. Au lieu d’agir dans le sens de la justice, en suspendant les trois inculpés et en mettant en place des mesures correctives, ces membres ont choisi de les soutenir, ce qui jette un doute sérieux sur leur intégrité et leur engagement à servir le pays. Dans un système judiciaire fort, de telles actions pourraient conduire à des arrestations collectives pour corruption et complicité, et ce, indépendamment des responsabilités individuelles.
L’inaction des autres conseillers face à ces graves accusations contribue à discréditer non seulement les membres incriminés, mais également l’ensemble du conseil. En choisissant de maintenir leur position et de fermer les yeux sur les dérives, ils ont trahi la confiance du peuple et mis en péril l’avenir du processus de transition. Leurs actions laissent à penser qu’ils sont soit complices, soit incapables d’exercer leurs fonctions de manière éthique et transparente. Leurs manœuvres ont clairement mis en lumière la défaillance de l’institution, à un moment où le pays a plus que jamais besoin d’intégrité et de leadership moral.
Face à cette situation, une réforme immédiate et une destitution totale du Conseil de la Transition s’imposent pour préserver la crédibilité du processus judiciaire et politique du pays. Il est crucial de replacer la justice et la transparence au cœur de la gouvernance. L’ensemble des membres du CPT doit rendre des comptes pour leur soutien aux conseillers inculpés. Si des mesures ne sont pas prises rapidement, la confiance du peuple en ses institutions sera irrémédiablement érodée, et il sera difficile de restaurer l’ordre et la légitimité dans le gouvernement en place.
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