Tensions au sein du CPT : La sécurité reléguée au second plan

Tensions au sein du CPT : La sécurité reléguée au second plan

Depuis sa mise en place, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) fait face à un obstacle majeur : l’aggravation constante de la sécurité dans le pays. Bien que cette situation urgente soit indéniable, des différences semblent apparaître quant à la priorité accordée à cette question. D’après des sources internes, l’économiste Fritz A. Jean, actuel coordinateur du CPT, serait perçu par certains comme mettant d’autres problématiques en avant, ce qui nourrit des rumeurs d’un moindre intérêt pour la stabilisation du pays avant la fin de son mandat.

Au centre de ces tensions, Emmanuel Vertilaire, chargé du dossier Justice, Sécurité et État de droit au sein du CPT, se présente comme une voix discordante. Notre informateur indique que Vertilaire s’efforce de faire de la sécurité une priorité, mais il se heurterait à l’indifférence, voire à l’opposition d’autres membres du Conseil. Lors de la dernière réunion, ses propositions auraient été largement ignorées, ce qui témoigne d’un manque de consensus sur la stratégie à adopter face à la crise.

Le constat est préoccupant : depuis l’arrivée du CPT, la situation sécuritaire ne fait qu’empirer. Les violences persistent, les gangs renforcent leur emprise, et la population vit dans la peur. Cette réalité contraste avec les espoirs placés dans le Conseil, censé travailler à la stabilisation du pays et à la restauration de l’autorité de l’État.

Malgré ce contexte difficile, Emmanuel Vertilaire, décrit comme un « Nordiste » déterminé, persiste dans sa volonté de mobiliser ses collègues. Il les exhorte à prendre des mesures concrètes pour inverser la tendance et répondre aux besoins urgents de la population en matière de sécurité. Reste à voir si ses appels seront entendus et si le CPT parviendra à surmonter ses divisions pour relever ce défi essentiel.

duverneguyno@gmail.com

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Author: Machannzenht

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